J'ai réfléchi au concept d'estime de soi et j'ai réalisé que cela pouvait faire plus de mal que de bien. Je souhaite partager deux arguments contre-intuitifs contre cela.
Je pensais transformer ces idées en une newsletter aujourd'hui et une newsletter la semaine prochaine, mais je pense que j'aurai quelque chose de nouveau sur lequel je voudrais écrire la semaine prochaine, alors je vais juste vous donner mes deux idées maintenant.
La question qui a suscité ces idées était très simple.
Dans un monde axé sur le bien-être, pourquoi tant de gens se sentent-ils toujours insatisfaits ?
Se pourrait-il que le mouvement d’estime de soi, bien que bien intentionné, nous ait, par inadvertance, rendu moins résilients et moins capables ?
Se sentir spécial ne suffit pas ; c'est l'autodiscipline et la possession de sa vie qui ouvrent la voie à une réussite durable.
Désapprenons quelques platitudes réconfortantes et découvrons le véritable pouvoir de se montrer présent, même lorsque c'est difficile.
Nous sommes noyés dans une mer de conseils d’auto-assistance nous disant de nous aimer davantage. Mais les affirmations constantes et la recherche d’un état de bien-être ne construiront pas une vie pleine de sens. Il faut du courage et s’approprier ses choix. C'est le chemin vers un véritable épanouissement et une réussite durable.
L'expérience Marshmallow et le cadre antifragilité
Vous vous souvenez de l'expérience guimauve ? Les enfants qui ont pu résister à cette friandise tentante ont eu des résultats bien meilleurs dans la vie. Qu’est-ce que cela nous apprend ? La gratification différée est la clé du succès, mais plus important encore, c'est comme un entraînement de musculation pour l'esprit. Cela rejoint le concept d’« antifragilité » de Nassim Taleb. Les systèmes qui deviennent plus forts à cause du stress, et non plus faibles, sont ceux qui prospèrent. Construire l’autodiscipline, c’est rendre votre esprit antifragile.
L’illusion de l’estime de soi : pourquoi cela se retourne contre vous
Le mouvement pour l’estime de soi semble noble, mais il se retourne contre lui de manière involontaire :
Le piège du droit : penser que vous êtes spécial sans le mériter engendre le droit. Le monde ne vous doit pas le succès simplement parce que vous existez.
Le paradoxe de la mentalité de victime : Une mentalité de « jeu de reproches » liée à votre estime de soi vous maintient piégé. De mauvaises choses arrivent. Lorsque votre estime de soi dépend des actions des autres, vous perdez tout pouvoir.
Stagnation de la croissance : si votre objectif est de vous sentir bien, vous évitez tout ce qui est un tant soit peu difficile. Pas de défi, pas de croissance. De véritables progrès sont réalisés dans la lutte.
Recadrer le succès : le lieu de contrôle
Au lieu d’une estime de soi externe et floue, parlons du lieu de contrôle interne. C'est la conviction que vos actions déterminent principalement vos résultats. Il ne s’agit PAS d’ignorer les facteurs externes, mais de concentrer votre énergie là où vous avez une influence. C'est le vrai pouvoir.
Le pouvoir de la responsabilité personnelle : s'approprier vos choix crée une agence
Prendre ses responsabilités débloque ces avantages révolutionnaires :
L'avantage de l'échec : lorsque les erreurs sont considérées comme des commentaires à ajuster (et non comme des accusations personnelles), vous apprenez beaucoup plus rapidement. Vous devenez une machine à amélioration implacable.
Briser la boucle de la procrastination : plus besoin d'attendre le moment ou l'humeur parfaite. Vous réalisez que vous êtes le conducteur, alors vous initiez une action malgré la peur ou l’inconfort.
Le choix plutôt que la chance : croire que vous contrôlez vos choix vous rend proactif. Vous développez des compétences, des réseaux et des opportunités. La chance existe toujours, mais vous en faites bien plus.
Mettre cela en pratique : développer l'autodiscipline et la responsabilité
Voici quelques stratégies concrètes, ainsi que des façons moins courantes d’y penser :
Des objectifs comme engagements : ne vous contentez pas d'« essayer » d'atteindre des cibles. Présentez chaque objectif comme une promesse que vous vous faites. Cela fait monter les enjeux.
Les micro-habitudes comme chevaux de Troie : Commencez petit avec de nouvelles habitudes, ridiculement petites. Surmonter l’inertie initiale est la partie la plus difficile, alors incitez votre cerveau à commencer.
Audits de tentation : qu'est-ce qui vous fait dérailler ? Pas seulement des substances, mais aussi des applications qui vous font perdre du temps, des personnes toxiques, etc. Éliminez ou limitez impitoyablement ce qui perturbe votre concentration.
Rechercher le regret, pas le réconfort : Faites des choix en fonction de la personne que vous ne voulez pas devenir dans 20 ans. Minimisez les regrets futurs en prenant des mesures concrètes dès maintenant.
Accepter l'adversité comme investissement : lorsque les choses tournent mal, demandez : « Quelle compétence cela m'oblige-t-il à développer et qui sera utile plus tard ? »
Ce qu'il faut retenir : créez du caractère, pas du fluff
L'estime de soi est comme le marché boursier : elle est sujette à des fluctuations en fonction de choses que vous ne pouvez pas contrôler.
L’autodiscipline et la responsabilité sont comme des intérêts composés : lents au début, imparables au fil du temps.
Coach Wooden était sur place ; seul le caractère assure un succès durable.
Ne vous laissez pas distraire par la barbe à papa mentale de l’amour-propre sans fin ; construire un état d’esprit vraiment puissant et orienté vers l’action.
L’estime de soi est éphémère – elle dépend des bons jours et des éloges extérieurs.
Le concept de soi est beaucoup plus profond.
Il s'agit de votre conviction fondamentale sur le type de personne que vous êtes : vos capacités, vos traits de caractère et votre identité.
Une image de soi forte n’est pas une question d’arrogance ; il s'agit de comprendre tranquillement que vous êtes capable et adaptable et que vous comprenez les choses.
Construire votre image de soi : les preuves plutôt que les affirmations : Ne confondez pas les affirmations positives avec une image de soi forte. Cette dernière s’appuie sur des preuves concrètes. Suivez vos réalisations, grandes et petites. Avez-vous respecté votre programme d'entraînement ? Vous avez réussi une conversation difficile ? Géré sereinement une situation stressante ? Ceux-ci deviennent les éléments constitutifs de la confiance en vous.
Le pouvoir du « encore » : la mentalité de croissance en action : abandonnez les étiquettes « Je suis bon/mauvais dans… » qui vous laissent coincé. Ajoutez un mot simple : « encore ». "Je ne suis pas doué pour parler en public… pour le moment." "Je ne comprends pas les finances… pour l'instant." Cela cultive une croyance en votre potentiel, ce qui motive l’action contre des croyances autodestructrices.
Recadrage de l'échec : ce n'est pas un acte d'accusation, ce sont des données : tout le monde veut réussir, mais sans échec, vous n'apprendrez ni ne grandirez. Inversez le scénario : considérez les erreurs non pas comme une preuve de votre insuffisance, mais comme des points de données précieux. Qu’est-ce qui n’a pas fonctionné tactiquement ? Quelles compétences sous-jacentes manquent ? Que peut-on ajuster pour la prochaine fois ? Cela crée une boucle d’amélioration continue.
L'intérêt composé de la confiance en soi : les petites victoires comptent : Ne sous-estimez pas les petites victoires. Des succès constants, même apparemment mineurs, réécrivent lentement votre image de soi. La personne qui respecte son budget ce mois-ci ou qui fixe enfin des limites avec un ami difficile développe le muscle mental de la confiance en soi. Cela rapporte d’énormes bénéfices plus tard, lorsque l’on relève des défis plus importants.
Applications pratiques : changements internes pour victoires externes
Voici quelques stratégies pour renforcer votre image de soi et transformer votre relation en échecs :
Le pot de réalisations : simple mais puissant. Chaque semaine, écrivez quelques choses que vous avez faites et dont vous êtes fier. Lorsque vous doutez de vous, lisez-les comme rappels.
Recherchez les défis de la zone de croissance : restez trop longtemps dans votre zone de confort et votre image de soi stagne. Choisissez une chose légèrement en dehors de vos capacités actuelles et abordez-la.
« Reprise des échecs » : à côté de vos réussites, listez les échecs. Forcez-vous à analyser ce que vous avez appris , pas seulement ce que vous avez ressenti. Déstigmatise le processus.
Remplacez l'autocritique par la curiosité : au lieu de "Je suis un idiot", demandez : "Pourquoi cette approche n'a-t-elle pas fonctionné ? Comment pourrait-elle être améliorée ?"
C'est une pratique, pas un état parfait
Construire un fort sentiment d’estime de soi et de résilience est un travail.
Il y aura des revers.
Ce qui compte, c'est que vous continuiez à choisir de vous considérer comme quelqu'un qui résout les problèmes, qui s'adapte et, plus important encore, qui continue à se présenter au jeu.
-Scott
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