Pour parvenir à une adoption mondiale, la crypto devrait se souvenir de ses racines

De par sa nature même, la crypto attire tous les horizons. Participation à l'économie numérique inscriptions selon les tranches d’âge , et bénéficie d'une représentation dans tout le spectre politique . Cela est logique si l’on considère les motivations qui poussent les gens à sortir leur valeur des marchés traditionnels. L'incertitude persistante et le manque de responsabilité des mauvais acteurs de TradFi continuent d'être des sources d'anxiété pour les clients de détail. Le bloc de genèse du Bitcoin capture le mieux cette ambiance à travers mention explicite des échecs survenus à la suite de la crise financière mondiale de 2008. Dès le début, ce scepticisme et cet espoir d’un système qui place les gens avant les initiés privilégiés ont été ancrés dans le code source de la cryptographie.

Cependant, la réponse des premiers passionnés de l’espace cryptographique a donné un ton qui a évité la plupart des aspects de la finance traditionnelle, y compris les rares protections qui existaient. Malheureusement, un tel " Le Far West « Cette réflexion continue d’attirer l’attention négative des régulateurs tout en rétablissant un ordre hiérarchique individualiste qui reste un albatros pour la finance traditionnelle. Tandis que Satoshi Yakamoto papier blanc prône des transactions « sans confiance » sur un réseau peer-to-peer, il ne suggère pas aux participants de se cloisonner par rapport à la communauté au sens large (voir le bloc de genèse du BTC). Au contraire, permettre à un état d’esprit fondé sur l’intérêt personnel de s’enraciner risque de polluer le potentiel inhérent de la technologie innovante de la cryptographie. Comme dans de nombreux cas dans le monde réel, l’accent mis sur l’individu freine souvent les progrès au niveau systémique, même dans les cas où ces mêmes individus ont tout à y gagner. L’éducation en est un bon exemple, du moins aux États-Unis.

Dans de nombreuses communautés américaines, une partie des taxes foncières est allouée aux écoles dans sa zone. Parallèlement au financement des bibliothèques et des parcs, ces équipements visent à servir tout le monde et fonctionnent comme des piliers de connexion au sein d'une communauté. Trop souvent, les résidents sans enfants (et les grincheux ordinaires) feront valoir que, puisqu'ils ne bénéficient d'aucun avantage direct de ces institutions financées par l'impôt, ils ne devraient pas avoir à cotiser. C'est un argument assez solide si vous louchez, car qui a besoin des pompiers lorsque votre maison ne brûle pas activement, n'est-ce pas ? Ce que cet ombrage ne prend pas en compte, c’est la manière dont ces investissements sont réinjectés dans la communauté par divers moyens.

L’obstination des propriétaires aisés à adopter ce processus constitue en soi une perte nette pour la zone environnante, malgré ses avantages évidents. Non seulement les logements sont situés plus près des écoles généralement valorisé plus haut , mais des districts souhaitables (lire : bien financés) peut inciter à des guerres d'enchères qui galopent des prix bien au-dessus des taux du marché. Et tout cela avant d’aborder les avantages sociétaux qui en résultent, qui peuvent avoir des effets durables au niveau macro.

D'un point de vue astucieux (lire : économique), les écoles sont des créatrices d'emplois et servent de nœuds intégraux qui soutiennent le potentiel d'une communauté à déployer une main-d'œuvre dans un certain nombre d'industries. Lorsqu’elles disposent de ressources adéquates, les écoles rendent la pareille à cette valeur en offrir une variété de programmes qui soulagent les parents qui travaillent , favorise l’engagement social des personnes âgées , et prépare les générations suivantes à la vie adulte. Si votre tension artérielle augmente, faites une pause et pensez à un enseignant qui vous a aidé à devenir la personne que vous êtes aujourd’hui. Posez-vous la question : les enfants n'ont-ils pas plus de chances de réussir lorsqu'ils sont bien éduqués et soutenus ?

Imaginez maintenant une société dans laquelle les contribuables acariâtres parviennent à leurs fins et conservent leur richesse sans ces contributions au bien public. Comme nous tous, ils finissent par vieillir. Nichés dans leurs maisons de grande valeur après avoir refusé pendant des décennies les ressources aux pâtés de maisons environnants, ils commencent à sentir les murs se refermer. Bien sûr, ils sont à l'aise. Mais baisse des taux d’obtention de diplôme se sont répandues, ce qui rend difficile la recherche de soins à domicile locaux qui répondent à leurs besoins uniques. À cela s’ajoute un manque croissant d’agence. Au début, conduire la nuit est délicat.

Mais bientôt, la voiture est plus en sécurité dans un parc.

Rentrés chez eux, ils commencent à chercher des débouchés dans leur quartier. Les ressources disponibles, considérées comme abondantes, à l’époque où contribuer à leur longévité paraissait superflue, se sont taries. Et là où il était autrefois inadmissible que quelqu'un aille voir une matinée de lycée Au revoir Birdie , une telle expérience sociale ressemble soudain à un luxe.

De ce point de vue communément accessible, une approche à deux volets pour réorienter l’écosystème cryptographique émerge : nourrir un véritable sentiment de communauté et trouver des points communs qui rallieront la solidarité entre les participants. À l’instar de l’exemple scolaire ci-dessus, une telle approche holistique pourrait réimaginer la façon dont les réseaux interagissent et profitent de l’économie numérique en abandonnant les intérêts personnels fâcheux. Si l'idéologie du statu quo se traduit par des calamités et fraude dans la finance traditionnelle (et, soyons honnêtes, la crypto aussi ), pourquoi reproduire de telles normes ? Pourquoi construire un système analogue à celui dont l’échec colossal a déclenché la percée monumentale de Satoshi ?

Plutôt que d'attendre que la maison soit en feu ou que nous soyons coincés dans une nostalgie du théâtre amateur, les dirigeants doivent réfléchir de manière proactive à la création de solutions qui tiennent compte du rêve ultime de la cryptographie. Bien qu’un altruisme efficace se révèle être à peine plus qu’une pension alimentaire de baron voleur à l’ère numérique, Carnegie a au moins laissé les bibliothèques derrière lui .

Qu’il s’agisse du partage équitable du butin, de l’arrêt des techniques de trading de chapeau noir ou encore de l’élimination des opportunistes qui voient le monde comme une marque, une nouvelle vision doit renaître de ses cendres. Il s’agit à la fois d’une grande vision technologique et d’un nouveau pacte de valeurs. Pour trouver une assise mondiale solide, la crypto doit se retirer des visions gourmandes de la richesse à tout prix si elle espère survivre. aggraver les abattages réglementaires et de consommateurs .

Pour parvenir à une adoption mondiale, les sociétés de cryptographie doivent commencer à concevoir l’écosystème comme un organisme unique dont le succès nécessite des efforts de collaboration et des investissements. Que cela exige le développement de réseaux nouveaux ou améliorés, les véritables progrès doivent être mesurés par notre volonté collective d’atteindre la liberté financière. Ce n’est plus un jeu à somme nulle, c’est l’occasion pour les meilleurs et les plus brillants de déterminer quelles étoiles sont à leur portée.

Après avoir observé comment la classe du Web 2.0 a mûri et le monde qu’elle a laissé derrière elle, il est clair que la suite doit véritablement viser à changer le paradigme culturel.