Cet article est disponible sur arxiv sous licence CC BY-NC-ND 4.0 DEED.
Auteurs:
(1) Brisha Jain, chercheuse indépendante Inde et [email protected] ;
(2) Mainack Mondal, IIT Kharagpur Inde et [email protected].
Cette étude se concentre uniquement sur les meilleurs journalistes femmes/hommes (en fonction de leur nombre de followers) sur Twitter. Ces journalistes travaillent pour des médias réputés qui ont probablement des directives et des politiques strictes en matière de genre. Par conséquent, nos résultats sous-estiment les préjugés sexistes à l’encontre des politiciens sur Twitter. Une analyse plus granulaire des tweets de journalistes moins connus et de leurs abonnés pourrait révéler des niveaux encore plus élevés de préjugés et de misogynie. Une évaluation similaire peut être faite sur notre choix d’homme politique. Nous nous concentrons sur les 50 principaux hommes politiques de chaque sexe dans notre analyse. Ces hommes politiques jouissent d’une position considérable et sont donc moins susceptibles d’être confrontés à des préjugés dans leurs interactions avec les journalistes. Cela peut ne pas être vrai dans les situations où les journalistes interagissent avec des femmes politiques de moindre position et de moindre influence politique. Ainsi, en nous concentrant sur les cinquante premières femmes politiques, nous sous-estimons les préjugés dont les femmes politiques moyennes peuvent être victimes sur Twitter. Enfin, notre analyse révèle également qu’il pourrait y avoir des préjugés à l’encontre des femmes journalistes sur Twitter. Cette étude n’aborde pas ce sujet de manière exhaustive, notamment dans le contexte de leurs interactions avec des hommes et des femmes politiques. Nous prévoyons d’aborder ce problème dans les travaux futurs.